Pour comprendre un événement aussi paradoxal que le Brexit, il faut puiser dans quelques bons ouvrages de sa bibliothèque. C’est la recommandation de Jean Louis BOURLANGES, l’ancien député grand connaisseur de l’EUROPE, et de ses paradoxes.

Dans l'éditorial de la Lettre de Novembre 2016, Michel Rouger explique comment les textes publiés en 2012, dans le contexte de la crise financière européenne de l’époque, constituent une base de réflexion pour traiter la crise institutionnelle ouverte par le Brexit, le contexte des années 2016/2018. Michel souligne l'importance de la réflexion à long terme et de la prise en compte des contextes historiques pour appréhender les défis actuels.

Michel Barbet-Massin, Associé Mazars et Yvonne Muller-Lagarde, Maître de conférences en droit privé, Université Paris Ouest Nanterre explorent les liens historiques entre la normalisation comptable et la Grande-Bretagne, et examinent les implications de la sortie du Royaume-Uni sur l'influence britannique dans le processus de normalisation internationale.

François Ecalle analyse la situation fragile des finances publiques du Royaume-Uni et met en lumière les risques que représente le Brexit. Il souligne que la sortie de l'Union européenne pourrait entraîner une dégradation des finances publiques, avec des pertes de recettes et une période d'incertitude préjudiciable à l'activité économique. Il explore également les impacts potentiels à court et à long terme sur le PIB, les recettes publiques et l'attractivité du Royaume-Uni.

David Curry revient sur les raisons du scepticisme britannique envers l'Union Européenne, en analysant les relations historiques du Royaume-Uni avec l'Europe, les motivations économiques et sociales du Brexit, et les conséquences potentielles d'une sortie de l'UE. Il examine également les positions des différents partis politiques britanniques et l'impact du référendum sur le paysage politique européen.

Pierre-Alexandre Petit analyse l'impact potentiel du Brexit sur l'industrie financière britannique, en particulier sur la City de Londres. Il explore les avantages que la City a tirés de l'appartenance à l'UE, les défis liés à la perte du passeport européen et les stratégies d'adaptation possibles pour les institutions financières britanniques.

Thomas Cassuto explore les défis et les opportunités que le BREXIT pourrait engendrer, en particulier pour le système judiciaire britannique et l'harmonisation du droit continental. il met en lumière les enjeux liés à la reconnaissance mutuelle des décisions judiciaires, la lutte contre la criminalité transnationale et l'attractivité du droit continental.

Jean-Marc Daniel analyse les liens historiques et économiques du Royaume-Uni avec l'Europe, l'Amérique et l'Anglosphère, et examine les perspectives d'une réorientation des priorités britanniques vers des pays comme Singapour, Hong Kong, Abuja ou Sydney. Il met également en lumière les défis que poserait un Brexit à l'Union européenne, notamment la nécessité de négocier la sortie d'autres pays, comme la République tchèque et le Danemark, et l'identification accrue de l'Union avec la zone euro.

L'éditorial de la Lettre de Juin 2016 analyse les relations franco-britanniques à travers le prisme de l'Europe et du Brexit. Michel Rouger explore les raisons de la défiance britannique envers l'Union Européenne et s'interroge sur la capacité de la France à relever les défis de l'intégration européenne et sur l'avenir des relations entre les deux pays.

Volume, variété, vélocité. La règle des trois V appliquée depuis longtemps aux données de la météorologie, de la finance ou du marketing s’impose désormais dans l’univers de la santé, ouvrant des brèches dans l’espace de vie intime des individus. Mais, explique Philippe Rouger, le Big data n’est que l’une des composantes technologiques de la révolution à venir dans la médecine.

Les questions de santé font partie des préoccupations du Défenseur des droits. Le témoignage d’Alain-Michel Ceretti est doublement instructif. A titre professionnel, il dirige une entreprise d’électronique et à titre personnel, son épouse ayant contracté une infection nosocomiale, il a fondé avec elle une association, Le Lien, destinée à défendre le droit des malades. C’est ce qui l’a conduit à occuper des fonctions auprès des médiateurs de la République.

Autrefois, le patient venait consulter le médecin quand il se sentait mal. Aujourd’hui, on passe d’une logique de la demande à une logique de l’offre. Il circule sur notre planète autant de données électroniques que d’étoiles dans l’univers. Qui organise, qui contrôle, qui finance le traitement des données de santé ? Pour Pascal Durand, qui plaide pour un retour au droit “dur”, le Big data pose aussi un problème de souveraineté aux Etats et à l’Europe.